PORTRAIT : ALBIN PORQUEZ, D’UN STAGE EN V.I.E À LA TÊTE D’EXECUTIVE RELOCATIONS

Un stage, puis un CNSE (l’ancêtre du VIE d’aujourd’hui) a conduit Albin Porquez de Paris à l’Afrique du Sud en passant par le Maroc et les pays de l’Est.
Après avoir aidé au développement du groupe Mobilitas, il est aujourd’hui à la tête d’Executive Relocations, 25 ans après.. Portrait.


Albin Porquez, Executive Relocations

Comment avez-vous intégré le Groupe MOBILITAS ?

En troisième année de l’EDHEC, je n’avais aucune vocation à me plonger dans le marché du déménagement international et des expatriés. Pourtant, une offre de stage a modifié ma trajectoire professionnelle. En 1998, je réponds à l’offre de MOBILITAS, en quête d’un stagiaire mobilisé pour développer les structures du groupe au Sénégal, au Mozambique ou encore en Égypte. Ce stage représentait tout ce que je cherchais : il me permettait de valider mon année, d’effectuer ma coopération au service national en entreprise (CSNE devenu VIE aujourd’hui) et de découvrir l’Afrique.

 

Quelles étaient vos missions ?

Sous la houlette de Paul Massardier (aujourd’hui Vice Président du Groupe et Vice Président du comité Afrique des Conseillers du Commerce extérieur de la France), je travaillais sur la création de nouvelles structures, aidais sur les dossiers administratifs et sur les problématiques client. Très vite, j’ai assisté Alain Taïeb sur un dossier sensible au Nigeria. C’est l’avantage de travailler dans une ETI familiale. En tant que stagiaire, on travaille en direct avec les fondateurs, on nous confie des responsabilités sur des dossiers variés et importants pour l’avenir du groupe.

Après six mois au siège de MOBILITAS, je soutiens mon mémoire, décroche mon diplôme et rejoint Rabat en tant que commercial de l’agence locale d’AGS. Mon rôle était de développer le marché auprès des ambassades et des organisations internationales. Après avoir endossé le rôle de directeur stagiaire, j’ai rejoint Paul Massardier chez MOBILITAS en France comme adjoint en charge notamment du développement des filiales en Europe de l’Est.

 

Mais votre carrière chez AGS ne s’arrête pas là …

Loin de là. En l’an 2000, un nouveau défi m’attend : le rachat par AGS du plus gros opérateur en Afrique du Sud, le groupe Laser Transport Group en Afrique du Sud, (pays dont je rêve depuis le début de mes études). Cette première opération de rachat d’envergure à l’international nécessite une présence d’AGS sur place le temps de la transition. Alain Taïeb me confie cette mission et je deviens le premier cadre expatrié d’AGS en Afrique du Sud. Sur place, je dois m’adapter, mettre en place une procédure opérationnelle pour les déménagements aériens transversaux via l’Afrique du Sud, développer la production du matériel d’emballage pour les filiales limitrophes et mener les audits de plusieurs filiales tout en commençant l’intégration du groupe Laser au seindu d’AGS. Une fois le rachat effectué, Alain Taïeb m’a proposé de devenir directeur opérationnel pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, un poste que j’ai occupé pendant 2 ans et demi avant de regagner la France en 2004.

 

Comment êtes-vous arrivé à la tête d’Executive Relocations ?

Après des fonctions de directeur opérationnel pour toute l’Afrique et deux mois sur les projets immobiliers du groupe, j’ai pris la tête d’Executive Relocations en 2007. Je quittais le déménagement international pour la relocation. C’était un challenge qui reste motivant encore aujourd’hui, 16 ans plus tard. A ce poste, je reconstitue une équipe, fais connaître l’entité et gagne des contrats importants, comme celui d’Orange en 2011.  Pour ce client, nous accompagnons, depuis plus de 10 ans, 550 salariés en mobilité à travers le monde avec une offre complète.

 

En postulant à ce stage en fin d’école de commerce, pensiez-vous être encore dans le Groupe 25 ans plus tard ?

Absolument pas ! Comme mes camarades de l’EDHEC, je pensais faire mes armes pendant deux ans pour mettre en pratique la théorie apprise sur les bancs de l’école puis changer d’entreprise. Mais toutes ces missions m’ont fait découvrir des gens fascinants et humains, qui m’ont porté là où je suis maintenant. Aujourd’hui le système du VIE correspond peu ou prou à ce que j’ai vécu et c’est une expérience que je souhaite à tous et toutes parce que cela permet d’apprendre, de faire ses preuves et de se découvrir.

 

Comment expliquez-vous cette longévité dans le groupe ?

MOBILITAS est une ETI familiale, qui mise sur les salariés de bonne volonté et polyvalents. Ce stage au début de ma carrière m’a permis de faire mes preuves puis d’avoir par la suite souvent carte blanche pour mener différents projets. A la tête d’Executive Relocations, nous avons dû savoir rebondir après le Covid ou face à l’actuelle refonte du marché de la relocation. Nous trouvons toujours les ressources et nous avons de jolis défis à venir.

Mobilitas continue sa politique de recrutements de VIE et en a fait une des composantes de son ADN international.

J’encourage les jeunes diplomés à emprunter cette voie de carrière et aux PME de France d’y adhérer massivement.

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