Plus de 2,5 millions de Français vivent en dehors de l’Hexagone. Dans une étude publiée avec la Direction Générale du Trésor publiée en janvier 2021, l’OCDE dresse le portrait de qui ils sont. Pour 85%, l’émigration française se fait en direction d’autres pays de l’OCDE.
Les pays privilégiés pour l’expatriation se situent en Amérique du Nord et en Europe, d’après l’Observatoire de l’expatriation de 2021 de la Banque Transatlantique réalisé avec OpinionWay. 10% des expatriés résident au Canada, 9% aux États-Unis et au Royaume-Uni, 8% en Suisse et 7% en Allemagne. L’Espagne accueille également 6% des expatriés français, la Belgique 5% et le Maroc et l’Italie 3%.
Si le facteur de la proximité géographique avec la France entre souvent en compte, les liens historiques du pays avec d’autres partenaires sont importants au moment de l’expatriation. Même si le choix du pays de destination est motivé par des raisons professionnelles. « L’expatriation peut booster une carrière ou permettre d’atteindre des postes à responsabilité plus rapidement, souligne Eric Morel Directeur Commercial d’Executive Relocations. Vivre à l’étranger, découvrir de nouvelles cultures, d’autres méthodes de travail permet à un Français de gagner en expérience et de faire la différence s’il décide de revenir en France ».
Un fort taux d’emploi
Près des trois quarts des adultes expatriés sont âgés de 25 à 64 ans. Les plus jeunes et les seniors sont, eux, sous-représentés à l’étranger. À quelques exceptions près, les jeunes Français se trouvent souvent en Irlande, au Royaume-Uni et au Japon. Ceux qui franchissent le pas de l’expatriation sont bien souvent les Français les plus diplômés, souligne l’OCDE. Le taux d’emploi des Français expatriés était en 2020 d’environ 72% contre 64% pour les natifs restés en France. 40 % des Français installés au Canada ou en Allemagne, et 35 % de ceux qui vivent au Royaume-Uni par exemple, ont une profession intellectuelle ou scientifique.
À l’image de l’émigration française en général, le nombre d’étudiants français en mobilité internationale a progressé au cours des dernières années : ils sont aujourd’hui 90 000 à avoir eu l’envie d’étudier en dehors des frontières, alors qu’ils n’étaient que de 75 000 en 2013. Et les choix de ses étudiants sont observés de près, car ils seront peut-être les expatriés professionnels de demain.
Plus de 20 ans dans le pays d’accueil
En moyenne, si les expatriés disent partir pour sept ans environ, ils restent dans leur pays d’accueil près de 20 ans. Seuls 19% le sont depuis moins de cinq ans et 20% entre 6 et 10 ans. La Banque Transatlantique justifie ces durées d’expatriation par les avantages professionnels et financiers offerts par les pays d’accueil. « La présence d’Executive Relocations à l’international nous permet d’être une référence pour l’ensemble des expatriés et de leur faciliter la vie quotidienne lors de leur mutation ou de leur déménagement confie Eric Morel. Les expatriés représentent une vraie communauté à laquelle nous appartenons dans chaque pays ».
PDG d’Executive Relocations
S’ils quittent l’Hexagone, les expatriés conservent des liens forts avec le pays. En 2020, 71% des expatriés se sont rendus dans l’Hexagone au moins une fois malgré la crise sanitaire. Cet attachement à l’Hexagone permet de valoriser la France partout dans le monde. « Les expatriés contribuent au rayonnement de la France à l’international dans des domaines aussi variés que le luxe, la gastronomie ou l’automobile, souligne Albin Porquez, PDG d’Executive Relocations. Ils constituent le fer de lance du commerce extérieur français et même si la crise sanitaire peut transformer les expatriations, les Français seront toujours bien présents dans le monde ».
Retrouvez la conférence de presse de la Banque Transaltantique à l’occasion de la publication de son Observatoire de l’expatriation avec la participation d’Albin Porquez, PDG d’Executive Relocations : voir la conférence
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