Portrait d’Eric Ponchaut, Membre du Directoire

Lorsqu’Éric Ponchaut intègre le groupe MOBILITAS, il est porté par une passion pour l’international, pas encore par le monde du déménagement. Le professionnel, aujourd’hui membre du Directoire est pourtant l’un des piliers de l’entreprise. Portrait.

Eric Ponchaut, Executive Board Member of the MOBILITAS Group

Comment avez-vous intégré les équipes de MOBILITAS ?

Alors que je travaillais comme auditeur interne chez Caterpillar en 1998, je multipliais les déplacements internationaux, ce qui ne me laissait qu’une place réduite pour trouver un équilibre vie privée / vie professionnelle. J’avais depuis longtemps une appétence pour l’étranger et je me suis mis en quête d’un poste à l’expatriation. J’ai découvert une annonce d’AGS à laquelle j’ai postulé et j’ai été pris pour intégrer le parcours de formation des directeurs stagiaires à Montpellier.

 
 

Comment s’est déroulée cette formation ?

À la dure, avec un responsable très exigeant et très professionnel. J’ai commencé comme déménageur pour connaître le métier, puis comme commercial, tout en apprenant la partie administrative, la gestion et l’opérationnel. J’ai dû, dès mon arrivée, prendre en charge le dossier de la certification NF garde-meubles. Un vrai challenge, car le dossier n’était pas prêt du tout, et donc un vrai plaisir quand le renouvellement a été obtenu.

 

Dès votre formation, vous aviez donc d’importantes responsabilités ?

C’est la chance d’entrer dans le groupe MOBILITAS. Sa structure familiale à tous les étages de l’entreprise permet de ne pas être un simple anonyme parmi d’autres, mais d’être rapidement connu et reconnu par ses collaborateurs. L’autre atout essentiel réside dans les chances données à la jeunesse. À peine arrivé, on est propulsé très vite à des responsabilités. Et être confronté aux réalités dès le départ est extrêmement formateur.

 

Quelle a été votre évolution ensuite ?

Quelques mois après, avant même la fin de la formation, j’ai été convoqué par le DRH de la holding, qui m’a délivré mon affectation pour la petite agence de Rabat au Maroc, en tant que directeur stagiaire. J’avais pour mission de développer cette succursale commerciale, de gérer l’opérationnel et d’aller sur les chantiers. J’étais seul avec un unique collaborateur, donc je devais gérer l’agence au quotidien. Au bout d’un an, j’ai ensuite été envoyé à l’agence de Barcelone comme directeur d’agence avec quatre personnes sous ma responsabilité puis un an après en 2000 j’ai regagné la France pour gérer l’agence de Lyon, qui faisait partie des trois plus grosses filiales du réseau France à l’époque. Au total, je suis resté 5 ans à Lyon.

 

Avant de regagner l’étranger ?

Oui, ça me manquait. Et en 2006, Alain Taïeb a pensé à moi pour être numéro 2 du groupe Laser Transport Group en Afrique du Sud et en Afrique australe. J’avais pour mission entre autres de basculer ce groupe racheté en 2001 sur notre outil informatique interne. Ce qui a rapidement fait de moi le « Monsieur IT » du Groupe Laser, car j’ai tout appris sur le tas. En parallèle, je gérais le recouvrement et les structures satellitaires ainsi que le contrat des ministères des Affaires étrangères Sud-Africain (DIRCO). J’ai développé une grande appétence pour la gestion des appels d’offres en matière de stratégie tarifaire basée sur l’analyse statistique des données. J’y suis resté jusqu’en 2011, date à laquelle j’ai été nommé à la tête de Pelichet en Suisse, avec pour objectif de rendre cette nouvelle filiale rentable. Puis, j’ai quitté le groupe.

 

Pourquoi ?

J’avais besoin de découvrir un autre marché, de voir ce que je valais ailleurs. Je souhaitais également toucher à autre chose qu’à l’opérationnel. J’ai été approché par un CEO dans l’industrie pétrolière et j’ai fini par partir, tout en restant en très bons termes avec la direction de MOBILITAS, qui a compris les raisons de mon départ. Mais cette nouvelle expérience n’a pas été à la hauteur de mes attentes et je me suis retrouvé au cœur d’un fonctionnement conflictuel et opposé à mes valeurs. J’ai démissionné.

 

Et vous êtes revenu chez MOBILITAS ?

J’ai annoncé à Alain Taieb que j’étais de nouveau sur le marché. Nous nous sommes rapidement recontactés et je suis revenu au sein du Groupe en tant que membre du directoire en septembre 2014. Je suis retourné en Afrique du Sud avec comme portefeuille l’IT, le réseau France, le marketing et la communication et le développement de la relocation dans le monde. En 2017, j’ai géré en plus l’Europe et lâché la partie marketing, avant d’être basé à compter de 2018 aux Pays-Bas, suite au rachat de Noble Mobility. Puis en 2020, je suis venu me baser sur AGS Paris pour continuer à y exercer mes fonctions. Fonctions qui se sont vues élargies avec la direction d’AGS Paris, fin 2021, suite à l’évolution du PDG de l’époque.

 

Comment expliquez-vous votre longévité au sein du groupe ?

Mobilitas est une société familiale, favorisant les échanges directs avec les actionnaires. Au-delà de la chance donnée de prendre des responsabilités très vite, c’est le soutien constant et la confiance témoignée qui vous font sentir comme appartenant à cette famille. Ce sont des valeurs que je partage et que j’applique au quotidien, en étant en support constant de mes équipes. L’autre raison est mon goût pour les challenges, et j’avoue ne jamais avoir été déçu sur cet aspect.

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