À travers Alain Taieb, c’est l’engagement de toute l’entreprise qui est salué. Cette médaille rend hommage à un projet collectif construit au fil des décennies, porté par des valeurs fortes : l’esprit de famille, la transmission, l’audace, le respect des cultures et le sens du bien commun.
Héritage historique et mission contemporaine
La Ligue Universelle du Bien Public s’inscrit dans une tradition humaniste exceptionnelle qui traverse les siècles. Fondée sous sa forme actuelle en 1968, elle est l’héritière directe de la Ligue Républicaine du Bien Public, active dès 1932, et puise ses racines dans une lignée encore plus ancienne que la mémoire collective fait remonter à la Ligue du Bien Public initiée sous Charles le Téméraire au XVe siècle.
Aujourd’hui, la Ligue Universelle du Bien Public honore « celles et ceux qui agissent pour le bien commun, à travers des engagements citoyens, humanitaires, culturels ou sociaux ». Elle distingue des personnalités issues de tous horizons : monde associatif, entreprises, institutions, arts ou diplomatie, remettant des distinctions honorifiques dans des lieux prestigieux à Paris : Sénat, École militaire, Cercle National des Armées.
Le panthéon de ses membres illustres témoigne de cette diversité : Neil Armstrong, pionnier de la conquête spatiale, John Fitzgerald Kennedy, figure politique emblématique, Louis Armand, membre de l’Académie française, ou encore Joséphine Baker, artiste engagée pour les droits civiques. Cette institution manifeste également un fort tropisme vers l’Afrique, comme en attestent les récentes distinctions accordées à des personnalités africaines telles que Jean-Dominique Okemba, Sandra Ablamba Johnson, ou Dr Dansa Kourouma.
Un parcours entrepreneurial d’exception au service du rayonnement français
Alain Taieb incarne les valeurs défendues par la Ligue Universelle du Bien Public. Sous son impulsion, l’entreprise est devenue un acteur mondial incontournable de la mobilité, de l’archivage et de la préservation du patrimoine, comptant aujourd’hui près de 4 900 collaborateurs, et présente dans 103 pays.
Cette croissance impressionnante résulte d’une stratégie audacieuse et d’une vision claire : faire de l’entreprise un instrument de rayonnement international pour la France.
Elle reflète également une conception humaniste de l’entreprise où la réussite économique doit servir des objectifs plus larges de développement social et culturel.
Le projet Africa 54, une prouesse unique au monde
L’Afrique occupe une place toute particulière dans l’aventure entrepreneuriale d’Alain Taieb, illustrant parfaitement son profond respect pour ce continent et sa conviction que l’avenir se joue dans la coopération internationale. Le projet Africa 54, lancé en 1993 avec la première implantation à Abidjan, représente une prouesse unique dans l’histoire entrepreneuriale française.
Grâce à ce projet ambitieux, Mobilitas est aujourd’hui le seul groupe implanté dans chacun des 54 pays africains. Cette réalisation exceptionnelle fait de Mobilitas la première entreprise française à accomplir cet exploit d’être présente sur l’ensemble du continent africain.
Cet ancrage continental témoigne d’une volonté d’ouverture authentique et d’une compréhension profonde des enjeux de développement du continent africain. Cette présence panafricaine permet au groupe de contribuer concrètement au développement économique local tout en renforçant les liens entre la France et l’Afrique dans un esprit de partenariat équilibré.
Jeunesse, formation et patrimoine
À travers le dispositif des Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE), Alain Taieb a fait de Mobilitas un véritable terrain d’apprentissage et d’opportunités pour de nombreux jeunes diplômés. En 25 ans, 350 jeunes ont été formé via ce programme.
L’engagement le plus remarquable s’est manifesté pendant les heures les plus sombres de la crise sanitaire : alors que tant d’entreprises réduisaient leurs recrutements, Mobilitas a maintenu, résolument et à contre-courant de bon nombre d’entreprises, son dispositif VIE.
Ces jeunes ont été formés et envoyés dans les filiales du groupe, découvrant le monde professionnel dans toute sa richesse. Plusieurs d’entre eux occupent aujourd’hui des postes de direction, démonstration tangible qu’investir dans la jeunesse prépare l’avenir.
L’innovation pédagogique se poursuit avec l’ouverture d’une école de formation au sein de La Reliure du Limousin, filiale spécialisée dans la restauration de documents anciens. Cette initiative conjugue deux dimensions essentielles : offrir aux jeunes une formation dans un métier rare et porteur de sens, et contribuer à la sauvegarde de notre mémoire collective. En deux ans d’existence, 12 experts ont été formés, dont 7 intégrés aujourd’hui à l’entreprise.
L’engagement pour la préservation du patrimoine se matérialise également à travers Memorist, la branche du groupe spécialisée dans la numérisation, la conservation et la restauration. Parmi ses réalisations les plus prestigieuses figurent la contribution à la reconstitution de la charpente de Notre-Dame de Paris, rendue possible par les relevés numériques effectués avant l’incendie, et la numérisation des millions de documents de la Société des Nations à Genève. Ce savoir-faire participe au rayonnement culturel et scientifique de la France dans le monde.
L’humanisme au cœur de l’excellence
Cette distinction incarne une manière de faire de l’entreprise un vecteur de lien, d’action et d’impact.
Sa philosophie se résume en une conviction profonde : « la réussite n’a de valeur que si elle est partagée ». Partagée avec ses collaborateurs en leur donnant des perspectives, partagée avec les jeunes en leur offrant des opportunités, partagée avec la collectivité en contribuant à la sauvegarde du patrimoine. En rejoignant le cercle prestigieux des récipiendaires de cette distinction, Alain Taieb confirme que l’excellence entrepreneuriale et l’engagement pour le bien commun peuvent se conjuguer harmonieusement, illustrant parfaitement la mission de la Ligue : rassembler les bonnes volontés pour rendre notre monde meilleur.